Souffrir pour aimer, aimer pour souffrir

C’est un débât chaud que j’ouvre ici. Surtout parce que des personnes plus agées que moi ont entendu parler des choses qui ne sont plus de notre temps. Je pourrais dire aimer la souffrance. Aujourd’hui tout conférence, écrivan se sent obligé de spécifier que la souffrance est mauvaise en soi, mais qu’elle peut servir à quelque chose d’autres. Du coup, il me semble que ce que disaient les anciens est mal compris. Je vais essayer d’expliciter ma pensées.

Il y a un lien indéniable entre l’amour et la souffrance. Il est aisé de démontrer que le risque d’aimer quelqu’un ouvre la voie à la souffrance. Parfois les personnes qui n’arrivent pas à aimer quelqu’un, c’est parce qu’elles se protègent contre la souffrance. C’est naturel vous allez me dire. Ma réponse est oui et non.
D’abord oui parce qu’évidemment notre instinct cherche le bonheur, le plaisir. Le corps et l’esprit retiennent les endroits et la manières dont ils ont eu du plaisir. La réponse est aussi non, parce qu’aujourd’hui l’education, la société semble vouloir écarter la souffrance de l’expérience humaine. La souffrance ne devrait plus exister, les médecins et les hopitaux en temoignent. Ainsi l’éucation des parents essaient de faire grandir les enfants en les épargnant du manque et de la souffrance. Le plus souvent ceci se fait par les biens matériels dont les jeunes sont comblés aujourd’hui.
En même temps, nous voyons apparaître des jeux violents, une violence dans les actes sous le couvert de l’individualisme: je fais ce que je veux dans mon sphere personnel.

La souffrance ainsi évacuée ressort sous les couvert de la violence et d’autres aspects de non-intégration de l’autre en tant qu’être qui doit en respect absolu au détriment de mon intérêt personnel. C’est Jésus qui le met en avance, se nier soi-même pour être ouvert à l’Autre et les autres. Renier ne veut pas dire se négliger, ni se faire du mal physique. Renier est reconnaître l’Autre comme un objectif absolu dans ma vie.
Voilà que nous nous approchons de notre thème : souffrir pour aimer, aimer pour souffrir.
D’abord le premier : chercher la souffrance en tant que signe d’amour pour l’Autre et les autres: oui. Toute abnégation, jeûne, rendre service est basé sur se principe là. Peu importe comment on tourne les choses, en chercheant à aimer, on cherche à souffrir. Chercher à souffrir, c’est trouver des endroits où nous sommes tirer hors de nous-mêmes, où nous devons faire un effort pour atteindre l’autre, où nous sommes prêt à nous diminuer pour faire grandir l’autre. La parentalité n’est rien d’autre que ça. En ayant pluseiurs enfants, les parents trouvent un moyen pour se diminuer pour grandir les autres; ce serait tellement plus facile de ne pas avoir d’enfants.
Puis le deuxieme : notre amour doit nous porter vers la souffrance. Un amour qui ne met pas en constance nos limites en avant et surtout que nous ne pouvons aimer tout seul, n’est pas un vrai amour. L’amour vient d’ailleurs, et c’est bien la preuve qu’elle nous dépasse. L’amour vient d’ailleurs et va ailleurs. Nous ne pouvons l’accaparer. Nous sommes forcé de le lâcher et donc de souffrir. Notre amour nous porte naturellement à la souffrance de par son essence même de l’amour.

Aimer pour souffrir, et donc souffrir pour aimer.

Journée Esdac

Nous avons eu la journée Esdac le 1 avril.

Nous avons été frappé par l’écoute des ses membres même en grande groupe. Egalement par la simplicité dans les références explicites à la foi.
Les personnes engagées nous semblaient vraiment faire partie de l’église de demain dans leur engagement, et leur style de vie qui témoignent de leur foi en Dieu.
On a parlé de la méthode Esdac comme un don de Dieu, et puis aussi de creuser le côté humain de la méthode pour l’ancrer résolument dans la société d’aujourd’hui.
Esdac travaille aussi bien le côté humain que le côté religieux de l’homme et il y a moyen de se concentrer même sur une partie plutôt qu’une autre.

Renoncer

Tant que nous sommes dans le cârème encore un petit mot là-dessus.

Une femme est naturellement portée vers des enfants (pas toutes). Une femme peut en arriver à avoir besoin des enfants autant que les enfants ont besoin d’elle.
Un homme est naturellement portée vers une femme (pas tous à nouveau). Un homme peut en arriver à avoir besoin de la femme autant que la femme a besoin de lui (mais pas pour les mêmes raisons).
Pouvoir y renoncer librement et volontairement, c’est un don de Dieu et non du masochisme.