Auto-critique des enseignants

Croyez-moi les enseignants ne sont pas très enclin à l’auto-critique. Ce sont toujours les élèves qui sont en causes jamais eux.

Qu’ils ne veulent pas changer leur cours, c’est normal; mais que les étudiants ne font plus rien, c’est incompréhensible.

Que les étudiants font autre chose qu’étudier, c’est inadmisible. De leur temps, ce n’était pas comme ça. Par contre, qu’un enseignant doit faire une minute supplémentaire, c’est hors de question.

Les étudiants prennent plus d’initiatif, de notre temps, ce n’était pas comme ça. Par contre, eux dans leur travail, prennent encore en constance des initiatifs. Depuis 20 ans c’est le même cours qui se donne, juste quelque textes de lectures ont changés.

Les étudiants ne travaillent plus. De leur temps, ils travaillaient beaucoup pour l’école. Que les interros ne soient toujours pas rendu 2 mois plus tard, c’est normal. Le prof n’a pas le temps.

L’étudiant ne peut pas invoquer des situations privées pour des cours et des billets médicals de complaisance c’est hors de question, par contre le prof est absent en constance pour cause de maladie.

Je suis prof.

Le salut de la Transcendance est communication

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S’il m’est devenu évident que le salut est une question d’identité – altérité, je n’ai pas encore développé la notion dans le sens de certains philosophes du langage.

Ces philosophes dirait certainement que la notion du salut est un concept qui l’homme a inventé pour exprimer des réalités qu’il percoit autour de lui. Le problème n’est pas ici d’avoir choseifié le salut, le problème est plutôt que la notion du salut crée automatiquement son contraire : la perdition. Si Jésus est venu annoncé quelque chose, c’est justement plus personne était perdu ! Dans le langage il n’y a pas moyen de parler de quelque chose sans désigner son contraire. ‘Blanc’ n’existe que parce que nous un panoplie de couleur en tête. La couleur blanche n’existe que parce qu’il y a toutes ses autres couleurs. Pour des mots plus binaire comme bonheur, il n’existe qu’un seul contraire, et c’est malheur.

Si nous continuons dans cette pensée du langage, il faut peut-être aller chercher au delà du langage. Là nos philosophes vont tout de suite répondre que ce n’est pas possible. L’homme ne peut pas penser à quelque chose pour lequel il n’a pas de mots. Il n’est pas trop compliqué de démontrer que nous voyons que ce que nous connaissons et que nous dérivons les nouveau concept à partir des concepts que nous avons.

En même témps que le mot ‘salut’ crée son contraire, ne pouvons-nous pas dire également que le mot ‘salut’ est particulièrement violent : il phagocyte le mal qui ne peut que disparaître. Mais si le mal disparait, il n’y plus de salut. Donc le salut a en quelque sorte, besoin de la perdition. La religion chrétienne a besoin du notion de l’enfer pour pouvoir parler du salut. L’existence de l’homme a créé le mal, et pas Dieu. Même si dans le couple Homme-Mal, le deux ne se réduise pas, puisque l’homme existera toujours, tout comme le mal, en ce qui concerne le salut, elle n’est possible que la perdition devient impossible.

Quelle tension entre ces deux mots, le mot même qui indique notre salut, est aussi notre possibilité de chute. Comment trouver des mots qui peuvent conduire à une solution ? Il me semble qu’il faut retourner au peuple juif et retrouver les mots qu’ils utilisaient pour parler du salut. Le peuple juif avait bien une notion de salut. ‘Dieu sauve’ est une phrase courante dans la Bible. Pour eux par contre le salut est plutôt la fidélité à l’Alliance et l’observance des lois. Attention, cela ne veut pas dire que salut était la praatique de la Loi.1

Si on se pose dans une dynamique et dans une histoire, ou ce n’est pas nous qui pensons notre salut, mais où le salut se donne à penser, alors le salut va venir vers nous au lieu de nous qui allons vers le salut. Alors le salut va se lire sur le visage de l’autre. Et dans le visage de l’autre il y a la transcendance qui parle. Si on peut parler de salut quand on rentre en contact avec le visage de l’autre, alors le salut est ce moment insaissable et inracontable du bonheur de l’étonnement d’une présence. Au lieu de faire des grandes théories, et sans justement phagocyter le monde et les concepts, penser le salut à partir du la transcendance me parait plus juste.

Les mots sont tellements accaparteur de sens qu’il nous faut quelque concepts pour tout déconstruire. Mais dans la déconstruction, il ne faut que quelque concept pour remettre de l’ordre, dans le sens d’ordination vers, être ordonné à Autrui. Le mot Transcendance, un concept que les Juifs ont beaucoup mieux compris que nous les chrétiens, est le mot par excellence qui peut guider vers l’autre (ce destin du salut au sens classic), qui se montrer et faire irruption (ces moments de bonheur et de libération au sens classic), et qui peut se définir en transcendance. Le mot transcendance est un des rares mots qui est un paradox en lui-même puisque peu de mots indiquent en eux-mêmes une réalité qui les dépassent. La Transcendance indique justement ce à qu’elle signifie en disant qu’elle dépasse le signifiant. Tout ce que nous pouvons imaginer avec le mot, ne couvrira jamais le mot. Le mot sera toujours plus grand que le mot.

Penser le salut à partir de la Transcendance et le temps est la seule possibilité pour donner une place à ce Dieu révélé en Jésus-Christ d’être ce Autre qui nous surprend, Peut-être que le salut est donc simplement ni même l’être en chemin, ni nous surprend, ni se transcende, mais simplement l’être en contact.

Si l’homme est baigné dans le langage, et que tout ce qu’il peut penser n’est que langage, alors tout son être est destiné au langage. Qui dit langage dit un parler, et qui dit parler dit Autre. Donc forcément l’homme est destiné à la communication. Mais cet Autre est lui-même communication. La meilleur définition pour l’Autre est la communication de lui-même, l’Autre se donne en constance, l’autre se parle en constance, l’Autre se communique dans le sens de rentrer en union sans jamais phagocyter l’Autre. La parole faite chair n’est rien d’autre que la communication de l’Autre avec une femme. L’Autre ne peut que communiquer avec l’homme qu’à la manière qu’il a communiqué son Verbe à la femme : il l’a couvrit de son ombre. La Transcendance ne peut que se communiquer en étant l’anti-présence de la présence humaine qui rentre dans une relation de violence et non violence avec l’humain. La transcendance doit communiquer avec l’homme à la manière d’un non-présence parce qu’il est le respect absolu pour l’humain et que sa relation avec l’humain ne peut que se définir endehors de toute violence.

Entre en contact avec le Autre qui se communique est donc le salut de l’humain. Dans une psychothérapie, le patient ne fait rien d’autre que d’entrer en contact, de communiquer avec l’Autre. Dans la mesure qu’il arrive d’entrer en contact, il se sauve. Mais s’il y arrive, c’est que l’Autre s’est donné déjà à lui dans une relation qui ne se définit par la présence-non présence des relations humaines, ni par la voilence-non violende des relations humaines. L’Autre vient sous la forme d’un ombre qui se donne à voir, à sentir, à écouter, à gouter et finalement à toucher. Toucher l’Autre est l’ultime communication de la Transcendance qui vient vers nous. Ce toucher sera toujours sous la forme de l’inssaissable. Si l’Autre se laisse toucher, ce sera toujours sous la forme d’un déjà fini. Au moment où l’homme en prend conscience, l’Autre s’est déjà déssaisi. Le Christ n’a rien fait d’autre avec les disciples d’Emmaus. La présence de l’Autre sera toujours sous forme d’un déssaissement.

Alors dans cette optique, le Même (ou le mal en terme classique) dont on veut se sauver, c’est tout ce qui coupe la communciation avec l’Autre. D’abord parce qu’il ne laisse pas à l’Autre d’être ce qu’il est, c’est-à-dire communication, mais en plus plus parce que le Même coupe le contact de l’humain avec l’Autre. En coupant le contact, il coupe l’humain de lui-même puisque l’humain n’est que lui-même dans la mesure qu’il communique avec son autre. Le Même intervient donc y un triple niveau de couper de communication, ou un triple de niveau d’enfermemant.

Quand Jésus est tenté au désert, il est tenté par le Même, et d’y rester, et surtout de ne communiquer ni avec l’Autre, ni avec les autres humains, ni même avec lui-même. Le Même va en constance ce mettre dans la perversion du discours. La perversion du discours n’est pas le mensogne. Le mensonge n’est qu’une interruption temporaire de la chaine de signification. Comme le mensonge est lui-même langage, la chaine de signification en s’arrête jamais. Tout mot, même mensonge, génère de la signification. Là où le Même intervient est dans la perversion de la Communication, où l’humain n’arrive plus qu’à communiquer avec le Même, où le contact ne se passe qu’avec le Même et où le Même se réproduit lui-même sans que l’autre se donne à lui dans sa transcendance. Le Même est le contraire de la Transcendance, et le contraire de la communication.

Le Même ne peut se transcender, le même ne peut être que Même et par là comme un serpent qui mord sa queue en constance. Le Même est présente dans la communication comme la présence qui phagocyte l’autre. Il ne peut que se positionner dans le coupe de la présence-non présence humaine. Il ne peut pas être ce que la Transcendance arrive à être, c’est un présence sous forme d’ombre, sous forme de respect absolu de l’autre. Le Même ne peut pas respecter la communication qui s’unit tout en restant en distance.

Les mystiques ont à multiples reprises décrit cette relation à l’autre comme une présence d’une non-présence. Et plus que le mystique s’approche de l’Autre, plus qu’il s’en éloigne. Plus qu’il communique avec l’autre plus qu’il y a silence entre ceux qui communique. Le moment suprême de la communication est d’évidence le silence. La mort du Christ ne pouvait se faire que dans le silence. Le Même est tout le contraire du silence. Dans l’éternité, il n’y aura pas de mots, ce sera le silence absolu.

Le salut est donc ce chemin sur lequel l’Autre se donne et nous communique. L’ultime salut est donc d’entrer dans le grand silence avec l’Autre où l’humain est communique avec l’Autre sans dire un mot dans une présence qui n’en est pas une, mais sous forme d’une ombre qui couvre l’humain. Quand l’Autre parle cela ne peut que se faire dans un nuage où la vue ne trouble plus le toucher, mais où l’humain est entièrement rempli de l’Autre qui ne le respecte de manière absolu et qui tout en le remplissant ne fait que de créer le vide. Un vide qui se rempli en constance par le communication de l’Autre tout en se retirant de l’humain.

Voilà se Dieut au delà de tous les mots, c’est tout ce que nous pouvons dire de toi.

 

1Michel Quesnel (p. 97) nous met bien en garde contre une fausse interprétation qui date déjà du 1er siècle : « Observer les commandements n’a jamais été pour un Juif pieux une sorte de marchandage participant de la logique donnant-donnant, comme si la pratique de la Tora était une façon d’obliger Dieu à accorder sa justice. Dans le judaïsme, pratiquer la Tora est une grâce donnée par Dieu lui-même; la loi n’est pas d’abord un catalogue de commandements à observer; elle est don que Dieu accorde à son peuple par amour.

La vie éternelle qui est existence éternelle

Forcément l’Evangile nous trompe quelque part si nous prenons le mot ‘vie’ éternelle comme comparaison avec le mot vie que nous avons sur terre.


Cela m’a paru évident que la vie après la mort n’est pas une vie, mais une existence ou mieux encore une présence. Notre existence après la mort sera comme nous sentons la présence d’une autre personne la pièce de la maison. Notre présence auprès de Dieu sera de cette ordre là.

Notre conscience sera totalement transformée dans une sorte de conscience de la présence.