La democratie

La démocratie c’est un gros sujet. En tout cas, je suis de plus en plus convaincu que ce n’est pas le système de gestion pour un pays idéale.

Dernièrement à la radio, on parlait d’une démocratie de façade où les politiciens sont à la merci des entreprises et de leurs intérêts propres. Très peu arrivent à résister. En plus, et c’est plus important, la dimension de la loi semble passer au-dessus de la tête de beaucoup de monde. La démocratie devient en fait la tirannie de la majorité. La démocratie est aussi pour des gens : chacun fait ce qu’il veut puisqu’on est libre …. Voilà où la dimension de l’autre et de la loi n’a jamais fait son apparition.

La prière une question de vie ou de mort

La prière est une question « de vie ou de mort » a déclaré Benoît XVI ce dimanche, à l’angélus de midi, depuis la fenêtre de son bureau place Saint-Pierre.

Et le pape répond à une objection courante en disant : « Prier ne signifie pas s’évader de la réalité et des responsabilités qu’elle comporte, mais les assumer à fond ».

Des dizaines de milliers de fidèles étaient présents Place Saint-Pierre, sous un soleil radieux, pour ce premier rendez-vous de Benoît XVI avec la foule depuis dimanche dernier : le pape vient lui-même de faire l’expérience d’une semaine de prière à l’occasion de la retraite annuelle d’entrée en carême.

« Chers frères et sœurs, la prière n’est pas un accessoire, une « option », mais une question de vie ou de mort », a déclaré le pape en italien.

Et d’expliquer : « Seul en effet celui qui prie, c’est-à-dire celui qui s’abandonne à Dieu avec un amour filial peut entrer dans la vie éternelle, qui est Dieu lui-même ».

« Pendant ce temps de carême, ajoutait le pape, demandons à Marie, Mère du Verbe incarné et maîtresse de vie spirituelle, de nous enseigner à prier, comme le faisait son Fils, afin que notre existence soit transformée par la lumière de sa présence ».

Après l’angélus, le pape disait encore, toujours en italien : « Je désire remercier ceux qui, ces derniers jours, m’ont accompagné de leur prière pendant les exercices spirituels. Je vous encourage tous, en ce temps de carême à rechercher le silence et le recueillement, pour laisser plus d’espace à la prière, et à la méditation de la Parole de Dieu ».

Evoquant la liturgie du dimanche, et la lecture du récit de la Transfiguration, le pape disait, avant l’angélus : « En ce 2e dimanche de Carême, l’évangéliste Luc souligne que Jésus est monté sur la montagne ‘pour prier’ avec les apôtres Pierre, Jacques et Jean, et que ‘pendant qu’il priait’, survint ce mystère lumineux de sa transfiguration ».

Benoît XVI expliquait : « Pour les trois apôtres, monter sur la montagne a ainsi voulu dire être enveloppés par la prière de Jésus, qui se retirait souvent pour prier, spécialement à l’aube et après le crépuscule, et parfois toute la nuit ».

« Mais c’est seulement cette fois-là, sur la montagne, qu’il a voulu manifester à ses amis la lumière intérieure qui l’emplissait lorsqu’il priait : son visage – lit-on dans l’Evangile – s’éclaira et ses vêtements laissèrent transparaître la splendeur de la Personne divine du Verbe incarné », ajoutait Benoît XVI.

Puis le pape continuait : « Il y a un autre détail, précisément dans le récit de Luc, qui mérite d’être souligné : l’indication de l’objet de la conversation de Jésus avec Moïse et Elie, apparus à côté de lui transfiguré ».

Benoît XVI proposait cette exégèse : « Ceux-ci, raconte l’Evangéliste, ‘parlaient de son départ (en grec, éxodos), qui allait se réaliser à Jérusalem’. Jésus écoute donc la Loi et les Prophètes qui lui parlent de sa mort et de sa résurrection. Dans son dialogue intime avec le Père, Il ne sort pas de l’histoire, il ne fuit pas la mission pour laquelle il est venu au monde, même s’il sait que pour arriver à la gloire il devra passer par la Croix. Au contraire, le Christ entre plus profondément dans cette mission, en adhérant avec tout son être à la volonté du Père, et il nous montre que la vraie prière consiste précisément dans l’union de notre volonté avec celle de Dieu ».

Benoît XVI proposait cette actualisation de sa lecture : « Par conséquent, pour un chrétien, prier ne signifie pas s’évader de la réalité et des responsabilités qu’elle comporte, mais les assumer à fond, en se confiant à l’amour fidèle et inépuisable du Seigneur ».

le grand penseur russe Vladimir Soloviev

ROME, Mercredi 28 février 2007 (ZENIT.org) – Le christianisme ne doit pas être réduit à un ensemble de valeurs partagées par tous, a rappelé le cardinal Giacomo Biffi mardi après-midi, lors de sa prédication de la retraite au Vatican consacrée à une réflexion sur le grand penseur russe Vladimir Soloviev.

Le cardinal Biffi a cité ce qu’il appelle « l’avertissement prophétique » de Soloviev. Radio Vatican présente une synthèse de la prédication du cardinal.

L’enseignement du grand philosophe russe est que le christianisme, disait l’archevêque émérite de Bologne, ne peut pas être réduit à un ensemble de valeurs. Ce qui fait en effet le chrétien, c’est la rencontre personnelle avec le Christ.

Des jours viendront, avertissait en substance le philosophe russe, où, dans la chrétienté, on tentera de réduire le fait du salut à une simle série de valeurs.

Le cardinal Biffi citait la dernière œuvre de Soloviev, « Les Trois Entretiens » (1899-1900), et le récit de l’antéchrist.

Soloviev, faisait-il observer, avait prophétisé les tragédies du XXe siècle.

Dans « Les Trois Entretiens », expliquait-il, Soloviev présentait l’antéchrist comme pacifiste, écologiste et œcuménique : il convoque un concile œcuménique, et cherche le consensus de toutes les confessions chrétiennes, en concédant quelque chose à chacun. Les masses le suivent, excepté de petits groupes de catholiques, d’orthodoxes et de protestants qui lui disent : « Tu nous donnes tout, excepté ce qui nous intéresse : Jésus-Christ ».

Ce récit, commentait le cardinal Biffi, contient pour nous un avertissement : aujourd’hui, nous courons en effet le risque d’avoir un christianisme qui met Jésus, sa Croix et sa Résurrection, entre parenthèses.

Certes, faisait-il observer, si l’on se limitait à parler de valeurs partagées, nous serions bien plus acceptables dans les émissions télévisées et dans les salons. Mais ce serait renoncer à Jésus, à la réalité bouleversante de la résurrection.

Tel a été l’avertissement de Soloviev aux chrétiens de notre temps, ajoutait le cardinal italien.

Le Fils de Dieu, continuait-il, ne peut pas être traduit par une série de projets homologables par la mentalité mondaine dominante. Cependant, cela ne signifie pas une condamnation des valeurs qui doivent cependant être soumises à un discernement attentif.

Il existe, soulignait le cardinal Biffi, des valeurs absolues comme le bien, le vrai, le beau. Qui les perçoit et les aime, aime aussi le Christ, même s’il ne le sait pas, parce que Lui est la Vérité, la Beauté, la Justice.

Et puis il y a les valeurs relatives comme la solidarité, l’amour de la paix, et le respect de la nature. Si on les absolutise, en les déracinant ou même en les opposant à l’annonce du fait du salut, alors, ces valeurs deviennent des instigations à l’idolâtrie, et des obstacles sur le chemin du salut.

Si donc, concluait le cardinal Biffi, pour s’ouvrir au monde, et pour dialoguer avec tous, le chrétien mitige le fait salvifique, il empêche la connexion personnelle avec le Christ, et il se retrouve du côté de l’antéchrist.

Rappelons que le philosophe russe est né à Moscou en 1853, dans un milieu traditionnel orthodoxe. Adolescent, il abandonna toute pratique religieuse, avant de revenir à la foi vers 1870.

Il se fera, en milieu orthodoxe l’ambassadeur du dialogue œcuménique. Mais des critiques lui vinrent du côté orthodoxe comme du côté catholique, provoquant en lui un certain découragement.

En 1877, il s’était lié d’une amitié profonde avec Dostoïevski. En 1881, l’assassinat du tsar Alexandre II provoqua en lui également une profonde remise en cause de l’idée qu’il se faisait de la Russie. Il s’éteignit en 1900 assisté par un prêtre orthodoxe.

Sur le grand penseur russe, on pourra lire les différents livre du Père Patrick de Laubier, fondateur de la Société Soloviev à Genève.

Jour de joie, jour de victoire

Jour de joie, jour de victoire

Il étend sa main d’en haut

Me retire des grandes eaux

Il me saisit et me délivre

L’éternel eseet mon appui

Devant tous mes ennemis

Dieu se lève avec éclat

Et il marche devant moi.

Esdac et les Exercices en couples

Au fur et à mesure que notre couple tient, on se pose la question mais pourquoi ? Aujourd’hui la norme semble être plutôt l’inverse. Des gens qui restent ensemble sont considéré comme têtu, vieillot.
L’essentiel est sans doute qu’on change, et que le couple arrive à changer avec. L’argument du changement pour divorcer est juste pour se justifier. Demain je suis différent d’aujourd’hui, et en 10 dix ans je ne serai pas plus différent que je ne suis différent demain.
Les gens poursuivent plutôt des valeurs dans leur vie d’auto-épanouissement dans notre société où MON bien-être est au centre. Nous avons perdu toute notion de sacrifice au sens évangélique du terme. Des gens qui ne comprennent pas, n’ont qu’à lire Marie Balmary sur le sacrifice d’Isaac.
C’est bien dans le sacrifice de nos idoles que réside notre vrai liberté. Mais est-ce qu’on est prêt à les sacrifier ? Et une fois qu’on a pris ce chemin, est-ce qu’on est prêt de lâcher ces blessures ? Et une fois qu’on a fait cela, est-ce qu’on est prêt à tout donner ! Tant qu’on n’a pas suivi un chemin, on ne peut pas tout donner.
C’est alors seulement qu’on peut comprendre, celui qui veut sauver sa vie, la perdra.

Et alors Esdac là-dedans ? Esdac est une méthode pour aider la prière, pour partager et pour discerner en groupe. Le couple est un groupe, et donc Esdac en couple signifie qu’on fait un chemin en couple à l’aide du méthode Esdac.

Une petite histoire

Comme vous le savez tous, la date de mon anniversaire approche. Tous les ans, il y a une grande fête en mon honneur. Tout le monde fait du shopping, achète des cadeaux, il y a plein de publicité à la radio et dans les magasins, et tout cela augmente au fur et à mesure que mon anniversaire se rapproche.

C’est vraiment bien de savoir, qu’au moins une fois par an, certaines personnes pensent à moi. Pourtant je remarque que si au début les gens paraissaient comprendre, plus le temps passe, moins ils semblent se rappeler la raison de cette célébration. Les familles et les amis se rassemblent pour s’amuser, mais ils ne connaissent pas toujours le sens de la fête.

Je me souviens que l’année dernière il y avait un grand banquet à mon honneur. La table de salle à manger était remplie de mets délicieux, de gâteaux, de fruits et de chocolats. La décoration était superbe et il y avait beaucoup de magnifiques cadeaux emballés de manière très spéciale.

Mais vous savez quoi? Je n’étais pas invité… J’étais en théorie l’invité d’honneur, mais personne ne s’est rappelé de moi et ils ne m’ont pas envoyé d’invitation. La fête était en mon honneur, mais quand ce grand jour est arrivé, on m’a laissé dehors, et ils m’ont fermé la porte à la figure… et pourtant moi je voulais être avec eux et partager leur table.

En réalité, je n’étais que très peu surpris. C’est comme cela depuis quelques années…

Comme je n’étais pas invité, j’ai décidé de me joindre à la fête sans faire de bruit, sans me faire remarquer. Je me suis mis dans un coin, et j’ai observé. Tout le monde buvait, certains étaient ivres, ils faisaient des farces, riaient à propos de tout. Ils passaient un bon moment. Pour couronner le tout, ce gros bonhomme à la barbe blanche est arrivé, vêtu d’une longue robe rouge, et il riait sans arrêt : ‘ho ho ho!’ Il s’est assis sur le sofa et tous les enfants ont couru autour de lui, criant ‘Père Noël! Père Noël!’, comme si la fête était en son honneur!

A minuit, tout le monde a commencé à s’embrasser; j’ai ouvert mes bras et j’ai attendu que quelqu’un vienne me serrer dans ses bras et… vous savez quoi… personne n’est venu à moi.

Soudain ils se sont tous mis à s’échanger des cadeaux. Ils les ont ouverts un par un, en grande excitation. Quand tout a été déballé, j’ai regardé pour voir si, peut-être, un cadeau était resté pour moi. Qu’auriez vous ressenti si, le jour de votre anniversaire, tout le monde s’échangeait des cadeaux et que vous n’en receviez aucun ? J’ai enfin compris que je n’étais pas désiré à cette soirée et je suis parti silencieusement.

Et je songeais : les gens se rappellent seulement de ce qu’ils boivent et mangent, des cadeaux qu’ils ont reçu, et plus personne ne pense à moi. J’aurais voulu pour la fête de Noël cette année, que vous me laissiez rentrer dans votre vie. J’aurai souhaité que vous vous rappeliez qu’il y a plus de 2000 ans de cela, je suis venu au monde dans le but de donner ma vie pour vous, et en définitive pour vous sauver.

Comme nombreux sont ceux qui ne m’ont pas invité à leur fête l’an passé, je vais cette fois organiser ma propre fête et j’espère que vous serez nombreux à me rejoindre : j’utiliserai la maison de mon père ; elle est vaste et répandue. Et je ferai sonner les cloches peu avant minuit.

En guise de réponse positive à mon invitation, transmettez ce message au plus grand nombre de personne que vous connaissez.

Je vous en serai éternellement reconnaissant.

Je vous aime très fort! Joyeuses fêtes!

Jésus

Joyeux Noël

La foi au 21e siècle

Voilà l’adage pour notre vie. La question est qu’en faisons-nous.
Pour ceux qui croient vraiment en Dieu, il y a là un chemin de libération. Mais même dans les croyants, il y a en peu qui prennent vraiment le chemin de vie. Peu osent s’engager. Et les religieux parfois n’aident pas en gardant inconsiemment le champs religieux pour eux, on ne peut pas demander cela aux pauvres laics qui n’ont pas le temps….. Tandis qu’eux on moins de temps que les laics…..
Si je crois vraiment, que je suis appelé à faire aujourd’hui ? Voilà la question posée, et c’est pas facile d’y répondre. Même dans les cercles religieux le soi-disant être est préféré au faire qui serait soi-disant d’une autre époque. Moi, je me dis que beaucoup de gens sont blessé par leur histoire avec l’Eglise, et que la grande tâche de l’église aujourd’hui est de soigner cette blessure. Peut-être il ne guerira jamais. Il faut surtout aussi que cela serve à autre chose.

l’europe et son union / fusion

Tout le monde semble convaincu que l’on peut unir l’Europe on forcant les choses, comme on peut forcer dans une entreprise. On met des objectifs, on décidé à la majorité (ou mieux le patron décide), et puis on croit que tout cela ne laisse pas de séquelle.
Le genre humain ne se gère pas comme ça, et surtout l’homme a besoin de beaucoup plus de temps pour être heureux que les industriels veulent bien admettre. Surtout aujourd’hui dans notre course au bonheur, l’homme passe à côté du vrai bonheur.
Même pour des entreprise quand on regarde de près les fusions, beaucoup au bout de quelques années n’ont pas apportés de réduction de personnel, et n’ont pas fait d’économie. Que ce soit une leçon pour nous.