La course de la désirabilité

Voilà une question que semble être au centre de l’attention de tellement de personnes aujourd’hui. Quand je promène dans les rues, je ne vois beaucoup de personnes hommes ou femmes qui veulent être désirable comme ça l’importance de la vie est là !
C’est où nos vraies valeurs ? Et si je suis moche, j’ai encore le droit d’exister (et je parle même pas d’être handicapé !) ? Comme si pour beaucoup de gens la vie est vivre en apparance. Et cela dans tout les milieux de notre société !
“On en arrive à des paradoxes de je suis belle et désirable mais tu ne peux pas me toucher. Je suis juste belle pour moi.” En oubliant que ce que la systémique dit, qu’on ne peut pas ne pas communiquer. Aujourd’hui avec de plus en plus de gens qui vivent leur individualité à l’extrême, cette sagesse semble oubliée.

L’émission de la RTBF

C’est le profond sentiment que les francophones n’ont pas compris le caractère de l’émission. C’était une caricature. C’est le plus étonnant. Mais également les flamandes qui n’ont pas compris que la RTBF avait fait une caricature de le Flandre. Ceci montre plus qu’autre chose que les peuples ne se comprennent pas. Et cela risque que de s’empirer.

Les rumeurs à la passoire

Quelqu’un arriva un jour, tout agité, auprès du sage Socrate :

– Ecoute, Socrate, en tant qu’ami je dois te raconter …

-Arrête. As-tu passé, ce que tu as à me dire, à travers les trois passoires ?

– Trois passoires ?

– Oui mon ami : trois passoires. La première est celle de la vérité. As-tu examiné si tout ce que tu vas ma raconter est vrai?

– Non, je l’ai entendu raconter et …

– Bien, bien. Mais assurément, tu l’as fait passer à travers la deuxième passoire. C’est celle de la bonté. Est-ce que, même si ce n’est pas tout à fait vrai, ce que tu veux me raconter est du moins quelque chose de bon ?

-Non pas, au contraire …

– Essayons donc de nous servir de la troisième passoire et demandons-nous s’il est utile de me raconter ce qui t’agite tant.

– Utile, pas précisément.

– Eh bien, dit le sage, si ce que tu as à me dire n’est ni vrai, ni bon, ni utile, oublie-le et ne t’en soucie pas plus que moi.

Terminator 3 ….

Il a quand même dit:

le destin n’existe que si tu y crois. ou encore le destin de l’avenir n’existe pas, demain sera ce que tu voudras.

Une confession contemporain

Avec tous nos frères et sœurs chrétiens, nous confessons que le Dieu unique est Père, au-delà de tout et de tous, Fils, s’approchant de tout et de tous, et Saint Esprit, au-dedans de tout et de tous.

Nous confessons que le Dieu trois fois Saint, tout autre et tout proche est mystère de Communication et de Communion, de justice et de Tendresse.

Comme nos frères et sœurs juifs, nous confessons que Dieu est le Créateur de l’univers et qu’il est Saint.

Et dans la différence, nous confessons que le Créateur s’est fait créature et que le Saint s’est incarné.

Comme nos frères et sœurs musulmans nous confessons que Dieu est le Tout-Puissant, le Parfait et l’Immortel.

Et dans la différence, nous confessons que le Tout-Puissant a accepté d’être fragile, que le Parfait a porté nos imperfections et que l’Immortel, par la mort et la résurrection de Jésus, a transfiguré notre mortalité.

Comme nos frères et sœurs hindous, nous confessons que Dieu est l’Un indescriptible.

Et dans la différence, nous confessons que son Unité est multiple et que le monde multiple ne se résorbe pas dans l’Un. Comme nos frères et sœurs bouddhistes, nous confessons que la Réalité ultime est inexprimable,

Et dans la différence, nous confessons que l’Inexprimable s’est exprimé et que l’Invisible a pris Visage.

Comme tous nos frères et sœurs en humanité, sans religion et de bonne volonté, nous confessons que les Droits de l’homme, de la femme et de l’enfant sont inaliénables.

Et dans la différence, nous confessons que l’humain est image du divin.

Avec les religions de l’Orient, nous confessons que Dieu est Silence et Souffle.

Et avec les religions juive et musulmane, que Dieu est Parole.

Et cette confession commune nous réjouit.

D’après Shafique KESHAVJEE, pasteur de l’Eglise Réformée, Lausanne.

Le mal nous cause bien de problème

En relisant le livre de Maurice Zundel, Je est un Autre, je revus une note au crayon que j’avais écrit dans son temps. Le mal est une bonne et une mauvaise invention. C’est d’abord une bonne invention parce que cela nous déculpabilise. Nous ne sommes pas auteur final du mal. Puis c’est une mauvaise invention puisque l’existance du mal nous déresponsabilise. Cela permet toujours de dire, c’est l’autre qui l’a fait.
Aujourd’hui de plus en plus, nous parlons de responsabilité collective. Moi je suis responsable de ce qui se passe à l’autre bout du monde. Ceci est quand-même difficile à comprendre pour un monde d’abord individualiste et puis surtout aussi sans ethique.
Et voilà je reboucle : sans éthique le mal n’existe pas. Et ça c’est encore pire. Tout mais pas l’indifférence, disait JJG.

autre dicton

L’urgent est fait, l’impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai.

Ce n’est pas bien ?
Trop de travail tue.

petit dicton

La théorie, c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique,
c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.
Ici, on a réunit la théorie et la pratique: rien ne fonctionne, et personne ne
sait pourquoi.

Albert Einstein

Rosenzweig, Levinas, Benveniste, et un peu de Lacan et du Nietzsche

Voilà des personages du 20e siècle principalement. Nous allons les faire parler ensemble. Je suis en train de lire un livre sur La théorie du langage dans le Judaïsme. Evidemment l’auteur parle de Franz Rosenzweig et de Levinas. Des penseurs juifs sont importants pour notre temps, et nous allons élaborer une théorie, peut-être même une philosophie autour d’eux.

Déjà à Cambridge, j’ai travaillé sur le lien entre Benveniste et la pensée de son temps. Il se base sur de Saussure, et Lacan également. La question est quels sont les liens qui relient ses auteurs. Ensuite nous allons les confronter à la pensée juive. Est-ce que via Levinas contemporain de plus au moins des autres personnes, est-ce qu’il est possible de repenser le langage, la communication, et surtout, grâce à Rosenzweig en tant que fondement, l’être lui-même.
Je dois toujours penser énormement à un cours de philisophie que nous avons eu en première candi du professeur Druet.