Les hommes qui cuisinent

Aujourd’hui la nourriture prend une place de plus en plus grand dans notre vie sociale. Les hommes qui cuisinent deviennent de vrais héros dans l’idéalisation de l’homme. Il est apprécié par les femmes, et il a de quoi dire dans pas mal de discussions.

Je plaide pour les hommes qui ne cuisinent pas …. On sait juste faire un oeuf, une crepe, des pates, et des fish stick, puis aller chercher des frites à la friterie. Peut-être tout simplement parce que nos partenaires y prennent plus de plaisir que nous.

Poursuivre le bonheur ou autre chose

Je viens de voir une video sur TED d’Emily  Esfahani Smith. De plus en plus on en revient de vouloir poursuivre le bonheur. Au delà du bonheur, il s’agit plutôt de poursuivre signification. ON peut poursuivre ces une vie signifiante à travers :

– appartenance (belonging) : appartenir à un groupe, famille, couple; c’est ici que l’amour intervient puisque l’appartenance se 

– but (purpose) : Avoir un but dans la vie; savoir le pourquoi je fais quelque chose;

– transcendance (transcendance) : aller à la recherche d’une transcendance, monter au delà de la vie et vivre un moment hors temps et espace

– raconter une histoire (storytelling) : créer une histoire de sa vie; au delà des faits, il s’agit de relier les faits de sa vie

Fier d’être homme

Le livre est à recommander pour tous les hommes mâles et forcément les femmes qui veulent comprendre les hommes.

Le livre essaie de montrer qu’on véhicule beaucoup de stérétypes dans les médias. Comme les médias ont un grand pouvoir de persuasion, c’est rentré en plus dans les opinions de tout et chacun.

L’auteur ne cesse de répéter que l’homme et la femme ont besoin l’un de l’autre et que cela ne sert à rien de noircir le tableau de l’un. Le tableau de l’autre est aussi noir.

Surtout nous vivons dans une société où les valeurs féminines sont en train de prendre le pas sur le fonctionnement masculin. Le mouvement féministe y est pour quelque chose. Forcément cela ré-équilibre mais sans exagération. Comme j’ai déjà écrit, il ne faut pas croire que les femmes d’avant le 20e siècle était et toutes bêtes et aveuglement obéissantes à leurs maris. Chaque époque a son mouvement de libération, et de défense de certains droit. On oublie toujours que l’opinion publique choisit ses valeurs et que cela change de siècle en siècle. On en perd, on en gagne.

Qu’il y a d’autres littérature que la bête et méchante contre les mecs qui ne sont que des vilains et ne devraient pas exister, il y a : the Six Intimacy Skills de Laura Doyle, auteure de The Empowered Wife et le livre The Surrendered Wife. Surtout le dernier vaut la peine. Il est indéniable que la guerre des sexes que les mouvements féministes ont commencé au 20e siècle a gagné des combats importants, mais a aussi fait détruit du tissu social de notre société, et ce n’est pas sûr que globalement nous sommes plus heureux qu’auparavant. De toute façon, on ne pourra rien y changer. Il suffit de se renseigner et de changer sa vie à soi.

Masculinité

Je viens de lire le livre de Liz Plank en anglais « For the love of man ». C’est intéressant comme point de vue d’une femme sur le monde des hommes. Par contre, quand elle que les hommes ne parle pas du fait d’être homme, c’est faux. Je le fais depuis environ 10 ans, et j’ai chaque fois des discussions très intéressantes.

Puis il faut aussi se demander si les hommes aux Etats-Unis n’ont pas un problème spécifique qui est lié aux armes et ce que cela représente dans l’image masculine.

Pour finir, une étude montre selon elle que la majorité des hommes ne demandent pas son chemin. Il veut le trouver lui-même. J’ai constaté qu’une femme demande effectivement très vite son chemin et n’a pas plus de chance de le trouver que celui qui ne demande pas. Tellement souvent, celui à qui on demande le chemin, montre un chemin qui n’est pas juste, ni connaît pas la destination, etc.

Conclusion du livre, il faut un mix des deux : un qui ne demande pas, et un qui demande. Le demander trop vite fait parfois perdre beaucoup de temps, le contraire est vrai aussi.

Le nom sans nom

Si on est à la recherche de Dieu, alors on cherche son nom. Les juifs ont compris depuis longtemps qu’il ne faut pas prononcer le nom. Autre solution est de dire qu’il est le nom sans nom (qui est aussi un nom) mais c’est un nom qui nie son propre nom. On peut dire aussi qu’il est l’être sans l’être. Ailleurs on va dire qu’il est ‘je suis’  et ‘je serai’. J’aime surtout ce dernier puisqu’il s’agit d’un inaccompli en Hébreux.

Sinon j’aime beaucoup le nom sans nom. Du coup on arrête de coller des images toutes faites sur le Dieu comme le grand barbu au cheveux gris.

Le complexe de l’albatros

Je ne sais pas pourquoi, mais ce oiseau me parle. En général, pour les proches, je suis un ours ou un auroch, maintenant je me découvre Albatros. Un oiseau aux ailes géantes, mais qui a du mal à marcher. C’est comme ma tête et mon corps. J’ai bien une tête mais j’ai toujours du mal à trouver une utilité à mon corps. Autant ne pas en avoir, le résultat serait le même. Bon c’est nécessaire, et les plaisirs ne sont pas négligeables, mais rien de tel qu’un bon bouquin.

L’idée de l’infini perfectible

Selon Levinas, nous sommes passés d’un infini absolu (séparé du monde) à un infini complet et englobant. Bref nous sommes passé d’un Dieu paternel à un Dieu maternel. Comme toujours, la vérité est au milieu ou ailleurs. Au lieu de défendre une image de Dieu purement paternel à l’ancienne, on pourrait en faire un Dieu paternel à la moderne. Du père qui revient à la maison et met ses pieds sur la table, et se fait servir, au père qui revient à la maison en ayant cherché les enfants et ayant fait les courses.

Bref il faut passer d’un Dieu qui n’a rien à faire de l’humanité à un Dieu qui prend souci de l’humanité parce que son sang qui coule en nos veines.

Est-ce que le propre de Dieu est d’être sans aucune attache à rien, ou est-ce que le propre de Dieu d’être en relation. La relation n’est pas une limite de son être, mais est justement la perfection de son être. Un absolu imparfait n’a pas de lien avec l’humanité, un absolu parfait a un lien, mieux encore il s’est incarné dans l’humanité.

Quittons cette idée de perfection ou la liberté de Dieu est de n’avoir aucun lien, où la liberté est d’être tout seul dans son Royaume. Justement la vraie liberté commence avec l’autre. Dieu a besoin de notre humanité pour être libre, et ici pas la liberté de choix, mais la liberté de son être. La liberté de choix forcément Dieu là, mais la liberté est bien plus que la liberté de choix.

Deus non posse non creare est hérétique dans le sens de la volonté de Dieu dans un sens déterministe, mais pas dans le sens ontologique. Ainsi nous pouvons dire que « Dieu ne peut pas ne pas communiquer » dans le sens de son être, de sa liberté profonde, et pas juste sa liberté de choix.

Les mots en -phobie

Voici ce qu’Alain Rey dit sur ‘homophobie’ :

Prenez homophobie par exemple, le mot est tout à fait admis maintenant…

C’est encore pire au point de vue de l’analyse, car “homo” veut dire “même” donc ça voudrait dire “haine du même” sauf que ce n’est évidemment pas le sens du mot “homophobie”. Dans ce cas, on a utilisé un procédé fréquent en anglais, on coupe les mots. En France, on imite ce procédé comme pour “handisport”, ce n’est pas le sport des mains, mais des handicapés. L’abrègement du mot “homosexuel” a donc donné “homophobie” plutôt que “homosexualitophobie”. Musulmanophobie n’a pas eu de succès, car il est un peu trop long.

Il est également contre le mot islamophobie :

Pourquoi n’en est-on pas resté là comme vous dites?

Vous avez des “islamophobes” qui sont des défenseurs de la laïcité qui critiqueraient tout aussi bien le judaïsme ou le christianisme et vous avez des “islamophobes” qui sont contre la population maghrébine installée en France. Le mot a dérapé dès le départ et il devient complètement faux. Ce serait la même chose si on parlait de “christianophobie” ou de “judéophobie”.

Est-ce pour cela qu’on a inventé le terme “antisémitisme”?

L’antisémitisme, ça ne va pas vous étonner, c’est un emprunt à l’Allemand “antisemitismus”. C’est une façon détournée d’être hostile non pas à la religion judaïque, mais aux juifs. C’est une façon de déguiser le racisme et de le diriger vers une communauté très précise. Alors que dans le mot “antisémitisme”, on serait contre la culture sémite, c’est à dire aussi contre les Arabes qui ont une langue sémitique.

À réfléchir.

Enneagramme et surefficient

J’aime de loin le mot surefficient par rapport à tous les autres qui ont un défaut. La seule chose dont je suis sûr c’est que je vais plus vite plus loin que la majorité. Simplement, pour ceux qui connaissent les surefficient, cela est pour nous un handicap bien plus qu’un avantage (tant que le surefficient n’a pas fait un travail sérieux sur lui-même).

Le lien avec l’Enneagramme. Je découvre de plus en plus des liens entre type 6 de l’Ennéagramme et la surefficience.

Type 6 et surefficient :

  • Aide l’entourage avec loyauté
  • hésite toujours
  • des mentaux
  • n’aime pas les grandes groupes (projection)
  • ….

Ce serait chouette de savoir un jour, si d’autres sont d’accord.