Nescio

Behalve den man, die de Sarphatistraat de mooiste plek van Europa vond, heb ik nooit een wonderlijker kerel gekend dan den uitvreter.

Ce que nous ne faisons pas a de l’importance !

Seth Godin said:

most of the stuff that goes wrong, much of the organizational breakdown, the unfixed problems and the help not given, ends up happening because the system lets it happen. It happens because a boss isn’t focusing, or priorities are confused, or people in a meeting somewhere couldn’t find the guts to challenge the status quo.

What we choose not to do matters.

Seth Godin a dit:

La plupart des choses qui ne vont pas, une grande partie des échecs dans une organisation, les problèmes non résolus, et l’aide non donnée, finit par se produire parce que le système permet de le produire. Cela arrive parce qu’un patron ne se concentre pas, ou les priorités sont confus, ou dans une réunion quelque part des personnes n’ont pas pu eu le courage de défier le statu quo.

Ce que nous choisissons de ne pas faire les choses.

L’amour n’est pas un sentiment

Beaucoup de choses sont réduites à des sentiments : la joie, la tristesse, le bonheur, etc. Par contre l’amour ne peut pas être réduite à cela. Elle est au-delà, elle vient d’une autre monde. Ainsi il est difficile de décider de sentir la joie, par contre on peut décider d’aimer.

Il manque de la profondeur

Pourquoi tant de personnes divorcent. Jusque là on disait souvent que c’était le manque de communication, le travail, les enfants qui auraient séparé le couple. Je commence à comprendre que ce est pas juste. Je vois des couples des équipes notre dame se séparer, ceux qui témoignaient de leur foi devant tout le monde. Ceux qui étaient engagés auprès de autres, ceux qui justement avaient trouvé leur voie en faisant différemment des autres. Ils ont peut-être juste oublié leur propre personne.

C’est cette immense difficulté de de la tête au cœur. Pour le moment, ce sont en général les femmes qui quittent leur mari, parce qu’il n’a pas réussi non pas de communiquer avec elle, mais de communiquer avec lui-même. Et comme l’égalité homme femme est poussée de plus en plus loin, aujourd’hui les femmes aussi ont de moins en moins le contact avec elle-même malgré leur disposition naturelle à être davantage dans l’accueil, la réception de leur personne.

Tout le monde vit de plus en plus en surface. Ce ne sont pas juste les jeunes qui vivent en zappant, c’est à dire en surface, mais les adultes aussi. Forcément la souffrance les obligent en peu plus de s’arrêter, mais en général c’est le divorce lui-même qui est le premier déclic pour vivre en profondeur, pour explorer leur profondeur, d’écrire enfin leur histoire sainte. Le divorce est quelque part nécessaire pour leur salut. D’ailleurs beaucoup de collègues ne divorcent qu’une fois. Un gros déclic suffit pour remettre la personne sur la bonne voie de recherche.

Avoir son histoire sainte, ou le roman familiale, ou son geniagraphie n’est que le début. Le savoir est une chose, mais d’en prendre conscience à un tel point que cela peut influencer le quotidien en est une autre. La prise de conscience est douloureuse et longue. Elle passe par la prise de conscience que l’homme parfois préfère vivre à la surface de lui-même. Ainsi il peut garder sa violence au fond de lui. Savoir qui on est va nécessairement de pair avec la découverte de notre violence intérieur de l’enfant qui voit s’imposer pour grandir se différencier de ses parents. Être ainsi conduite, signifie plutôt de lâcher prise, d’aller là où on ne veut pas aller, aussi bien dans son travail que dans sa propre vie.

Cela passe nécessairement par la confiance dans l’autre. L’autre est un genre d’autorité suprême sur notre vie. C’est l’autre qui pour finir va révéler qui je suis. Ce n’est pas du Levinas mais ma propre vie. Tous les célibataires devraient avoir une autorité à côté d’eux à qui ils obéissent. Quelle autre manière ont-ils pour rencontrer l’autre ? On rencontre l’autre toujours dans les crises, dans les difficultés, l’opposition. C’est pour cela qu c’est plus difficile d’entrer dans le royaume des cieux, ils rencontrent moins d’opposition à cause de ses richesses. Les richesses peuvent être de l’argent, la nourriture (obésité ), la connaissance (pour les intellos), ou le travail pour les workaholics.

Nous vivons dans un monde sans limites, et sans les limites nous restons à la surface de nous mêmes. Nous zappons d’un lieu à un autre pour ne pas s’engager, c’est-à-dire encore une forme pour rester à la surface de nous-mêmes. Tout est bon pour ne pas descendre en profondeur. Est-ce pour cela que la psychologie des profondeur a tant de succès ? Même le père Général des jésuites le dit : faites ce que vous voulez, mais faites-le en profondeur. La profondeur est la seule profondeur qui va in fine satisfaire l’homme. Il restera éternellement à la recherche de lui-même tant qu’il reste en surface. L’esprit nous pousse à chercher, c’est l’essence du désir même. Tant que l’homme ne rentre pas en profondeur il continue d’errer sur la terre, en cherchant refuge dans ce que le monde l’offre facilement : le plaisir (et non pas la joie !). On ne peut trouver la joie véritable quand on a fait un chemin intérieur vers qui on est vraiment.