Willem Kuypers, futur diacre au service des groupes et de son doyenné

Après Thierry Cheniaux en septembre, et avant Stéphane Lapaille en novembre, c’est au tour de Willem Kuypers d’être ordonné diacre permanent. La cérémonie aura lieu le 23 octobre prochain à 14h30, en l’église de Faulx-les-Tombes. À quelques jours de son ordination, Willem revient sur quelques temps forts de son parcours personnel: son engagement dans la spiritualité ignatienne, sa formation à Rochefort et son intégration dans la communauté diaconale. Il évoque aussi le choix de sa double mission: la poursuite du chantier paroissial du doyenné d’Andenne, et son rôle d’animateur à l’ESDAC au service des groupes.
Willem Kuypers sera le deuxième diacre permanent du diocèse de Namur à être ordonné en cette année 2011. Pour ce licencié en Langues germaniques, originaire des Pays-Bas, la vocation au ministère diaconal ne date pas d’hier. Né dans une famille catholique, éduqué à la foi, la question se posait déjà au moment de son mariage avec Pascaline. Puis le temps est passé, et l’idée est revenue, plus forte, plus vivante, suite à deux années de retraite vécues en couple, dans la vie de tous les jours, selon les exercices spirituels de Saint Ignace. Willem et son épouse sont habités par la spiritualité ignatienne. Membres de groupements tels que ESDAC (Exercices spirituels pour un discernement apostolique communautaire), CVX (Communauté de vie chrétienne) ou encore la Communion de La Viale, ils ont pris le parti de vivre leur foi “de l’intérieur”. Mais leur engagement ne s’arrête pas là, puisqu’ils sont également actifs au niveau de leur paroisse d’Haltinne, dans le doyenné d’Andenne.

“Le diaconat n’est pas un choix simplement personnel”
Comme tout futur diacre, Willem a vécu une année d’accompagnement pour discerner son appel ainsi que 3 ans de formation à Rochefort. Outre les cours à proprement parler, Willem retiendra de Rochefort l’esprit qui y est insufflé. “Cette formation demande beaucoup de travail, dit-il, cela nécessite de la régularité et occasionne parfois des sacrifices familiaux. Mais ce qui est plus important encore, c’est ce que l’on fait ‘à côté’. Chaque samedi, nous passons environ 3 heures pour faire ‘autre chose’, pour manger ensemble, prier, échanger nos expériences. On nous demande aussi de nous exercer à faire les commentaires de l’évangile du jour, on reçoit des conseils, des ‘tuyaux’ qui nous seront bien utiles dans l’exercice de notre ministère. Cette période d’accompagnement et de formation a également été pour moi l’occasion de m’intégrer dans la communauté diaconale du diocèse. Une communauté très vivante, qui fait preuve d’un réel esprit d’équipe et d’une vraie solidarité. C’est un vrai lieu de vie.”
Au terme de chacune des années d’accompagnement et de formation, Willem a pu faire le point sur son cheminement, et recevoir la confirmation de son appel. Car “le diaconat n’est pas un choix simplement personnel, affirme-t-il. C’est l’Eglise qui confirme. Le conseil diaconal supervise le parcours de chaque futur diacre, et atteste l’authenticité du ministère. Pour ma part, l’avis a été favorable, et tout naturellement, j’ai pu réfléchir à un projet de mission que nous avons décidé d’articuler en deux temps.”

Poursuivre le chantier paroissial du doyenné d’Andenne
Il y a donc deux missions que Willem va exercer dans le cadre de son ministère, et ce, tout en continuant ses activités de professeur de néerlandais et d’anglais à la Haute Ecole de Namur, implantation IESN. Première mission: poursuivre le chantier paroissial du doyenné d’Andenne. Willem revendique son attachement à un doyenné, et non à une paroisse en particulier. “Un diacre n’est pas appelé à la présidence d’une communauté, dit-il. C’est au prêtre qu’incombe cette mission. Nous avons une mission spécifique à remplir, qui est en complémentarité de celle des curés de paroisse, et non en remplacement.”
Dans le doyenné d’Andenne, les réalités sont très différentes. Une partie du territoire est rurale, l’autre est urbaine, industrielle et rencontre les problèmes sociaux typiques à toute ville. Le chantier paroissial est en route depuis deux ans et est arrivé à la conclusion qu’une nouvelle structure était nécessaire, où les paroisses, et les communautés locales en général, devaient prendre en main leurs propres réalités. C’est ici que Willem interviendra. Il sera amené à aller vers les paroisses afin d’instaurer des communautés de proximité. “La diversité du doyenné d’Andenne est telle, explique-t-il, qu’il va falloir inventer des choses spécifiques à chaque communauté, changer les structures, responsabiliser les laïcs, dans l’organisation des funérailles notamment ou d’autres célébrations. Aujourd’hui, les prêtres ne peuvent plus tout faire. Il doit y a voir une collaboration entre laïcs et prêtres. C’est dans cet esprit que je veux exercer cette mission.”

ESDAC, ou la spiritualité ignatienne au service des groupes
Sa deuxième mission, c’est au sein de l’association ESDAC qu’il l’exercera. ESDAC signifie “Exercices spirituels pour un discernement apostolique communautaire” et s’adresse à des groupes désireux de se ressourcer, préparer un événement important, gérer des conflits internes, ou simplement redéfinir des objectifs à long terme.
Willem fait partie de l’équipe des animateurs d’ESDAC, et continuera à exercer cette fonction en tant que diacre. L’équipe d’animateurs d’ESDAC est hétérogène, puisqu’elle se compose aussi bien de laïcs, que de religieux ou de prêtres, jeunes ou moins jeunes. ESDAC propose toute une série d’animations pour l’accompagnement spirituel de toute sorte de groupes chrétiens: communautés, familles, jeunes… Ces animations sont modulables tant dans leur forme que dans leur contenu, pour être chaque fois adaptées au public. Car, comme le précise Willem, “le groupe a une personnalité en soi, une identité qui lui est propre. L’identité d’un groupe de 10 personnes n’est pas la somme des 10 identités individuelles. Il est important d’en être conscient avant de démarrer l’accompagnement.”

Très heureux, très serein
A quelques jours de son ordination, Willem se montre très heureux et serein. “Il me reste plus de travail pour la préparation de la réception qui suivra la cérémonie, que pour l’organisation de la messe, plaisante-t-il. En outre, je me dois de signaler le soutien énorme que j’ai reçu du curé d’Haltinne, l’abbé Ignace Nivyayo, et des personnes du secteur.” Pour le reste, quand on lui demande ce qui va changer le 23 octobre prochain à 14h30, il répond “tout sera différent, sans que rien ne change vraiment. Je serai toujours moi-même, je continuerai à vivre dans la continuité de ce que j’ai déjà commencé à entreprendre… mais d’un autre côté, c’est vrai que les gens me verront peut-être différemment.”
A.S.
Pour plus d’informations relatives aux services offerts par ESDAC, consulter www.esdac.be.

Ordination diaconale

Voilà le grand jour arrive. Il y a différentes communications qui se font.

Ici je joins la communication mensuel de Septembre du diocèse de Namur-Luxembourg.

Il y a quelques erreurs dedans, mais bon …

Les pédagogues

Pourquoi est-ce que personne n’aime les pédagogues. Si vous ne l’avez pas encore compris, il faut une fois venir au cours d’un pédagogue.

Le plus difficile est simplement de comprendre que c’est le seul cours où il existe le cercle vicieux de l’auto- analyse. Un pédagogue enseigne la pédagogie tout en utilisant l’objet qu’il enseigne. Bref c’est pour devenu fou, et j’ai l’impression ce qui est arrivé à la majorité d’entre eux.

Autre comparaison, c’est avec Lacan. Il écrivait pour ne pas être compris, pour que chaque parole fasse une infinie d’interprétations. Les pédagogues ont apparemment adopté une même stratégie.

Je ne suis pas un litéraire

Parfois on voudrait avoir toutes les compétences. Ce n’est pas possible. Depuis que j’ai quitté l’école sécondaire, on m’a dit de ne pas étudier les langues. J’ai compris pourquoi. La littérature et moi font deux. Je lis toujours autre chose ce que les profs veulent entendre, je résume selon ce que je trouve intéressant, mais ce qui n’intéresse pas les profs. Est-ce que justement, on n’est pas sensé ouvrir son esprit en lisant de la litérature.

Par contre, je suis plus dans la logique, mais encore pour répondre à des questions, il faut être précis. Ca ne m’intéresse pas beaucoup. Dès que tu es précis, les gens commencent à pinailler sur des détails. Vivement les gens qui voient les grandes lignes, et savent tracer les grandes options !

Ce que j’aurais dû être : psychologue. Entrer dans la vie de quelqu’un pour lui rendre un service parce qu’il le demande. Par défaut, de ne pas devenu psychologue (puisque mes parents me disaient qu’on ne gagnait pas sa vie avec ça), je suis devenu diacre et enseignant. Tout cela est très proche de la psychologie et je suis très heureux.

Le posthumanisme

C’est la première fois que j’entendais parler de Posthumanisme. En gros, on considère que le concept d’homme est dépassé. Nous allons maintenant vers des hommes améliorés. Bref, Nietzsche avait déjà parlé du Surhomme, c’est plus ou moins ça.

D’après ce que j’ai compris il s’agit de l’homme qui est amélioré par des tas de techniques ou par des machines (au sens nano). L’homme pourrait alors devenir immortel, c’est en tout cas le rêve.

La philosophie a traité dans le passé le lien entre l’homme et la nature et l’homme et les animaux. Elle a établi les différences et les ressemblance. Maintenant nous allons vers l’homme et la machine. Ses différences et ses ressemblance. Sans doute que le lecteur attentif voit plus de différences que des ressemblances, mais c’est se tromper. L’homme du 21e siècle est beaucoup plus proche de la machine, ou mieux, la machine est beaucoup plus proche de l’homme qu’on ne veut bien croire.

Il suffit de penser à

 l’intelligence artificielle

 les robots

 les nanos science et la médecine

 les sciences qui arrivent à influencer le cerveaux ..

Bref, ce sera bientôt la fin de l’humanisme, et nous allons entrer dans l’ère de l’homme-machine. Inutile de dire qu’il y en aura qui voudront retourner à la nature. Mais il semble que l’homme a pris avec les siècles définitivement distance de la nature et qu’il n’y a pas de retour en arrière.

Notre société devient-elle féminine ?

Notre monde devient-il de plus en plus féminine.

Suite à me lecture d’un Jean-Pierre Lebrun ou d’un Tony Anatrella, je le pense. Cela veut dire que notre monde occidentalme européen fonctionne de plus en plus sur le schéma de la femme symbolique telle qu’elle est décrite dans la psychanalyse.

Dans la psychanalyse, la femme est celle qui est proche de l’enfant, le père désigne la distance. C’est elle qui l’introduit dans le monde du toucher et des sentiments. Le père est celui qui introduit l’enfant dans le monde de la parole et de la séparation.

Notre monde fonctionne de plus en plus sur ce modèle de fusion :

 vivre avec ses sentiments

 vivre dans l’immédiat

 abandonner l’intelligence et l’approche rationnelle

 vivre dans un monde relatif où tout le monde a raison (c’est-à-dire qu’on ne reconnait plus La Vérité)

 vivre dans un monde sans distance suite à la communication omni-présent

 transmission de l’inquiétude au lieu de l’assurance

Illusion du monde sans limite

“Le pire ennemi de l’infini dans l’homme, c’est l’illimité qui donne l’illusion de l’infini, et qui le cache. Tant qu’un être peut aller de l’avant et que la borne de sa puissance, de son amour ou de sa liberté recule devant lui, il ignore l’infini et ne sait rien de Dieu. Ce n’est qu’en se heurtant contre sa propre limite qu’il découvre l’infini. Dieu est toujours derrière la porte impossible à franchir.”


Il me semble que cette phrase dit surtout que dans notre foi, il n’y a rien de pire que de croire que le monde est sans limites, et donc que je suis sans limite. Croire que le monde est sans limites cache celui qui est sans limite, Lui le Seul et Unique.

Réussir l’impossible

“Ils ne savaient pas que c’était impossible alors ils l’ont fait”
J’ai enfin trouvé de qui est la phrase. C’est Samuel Langhorne Clemens, dit Mark TWAIN (1835 – 1910).

Il me semble qu’elle est propre pour ceux qui ont la foi. Bien sûr que la foi est beaucoup plus que la foi en Dieu. Nous vivons dans un monde où nous donnons notre foi en constance aux gens en espérant de ne pas être trop déçu. La phrase ici dépasse tout. Elle rend l’échec impossible. Et si l’échec n’était qu’un leurre ?